20 avril 2017
14 avril 2017
Le Cinéma de Joe Dante V. 1994-2003 : le retour perdant
Runaway daughters (Sur la route), 1994
Avec : Julie Bowen, Jenny Lewis, Holly Fields, Dick Miller, Paul Rudd, Robert Picardo, Wendy Schaal, Belinda Balaski, Dee Wallace-Stone...
Chronique précédemment publiée ici...
Avec : Julie Bowen, Jenny Lewis, Holly Fields, Dick Miller, Paul Rudd, Robert Picardo, Wendy Schaal, Belinda Balaski, Dee Wallace-Stone...
Chronique précédemment publiée ici...
The Second civil war, 1997
À nouveau un téléfilm, produit pour HBO par Barry Levinson qui traitait la même année un sujet similaire sur la manipulation médiatique au cœur du pouvoir politique avec Des hommes d'influence. Subversive et décoiffante, cette Seconde guerre civile se présente malgré son esthétique télévisuelle comme la digne héritière de Doctor Strangelove, par sa capacité à harmoniser comédie loufoque et sujet sérieux. Le scénario part d'un postulat absurde et déroule à partir de là toutes les conséquences, vues essentiellement à travers le miroir révélateur des médias. Car ici, tout est une question d'apparences, d'interprétations des mots comme des images, et le cinéaste se retrouve une nouvelle fois à interroger leur pouvoir dévastateur. Et lorsque la satire finit par faire exploser sa charge de réalité tragique, on se retrouve alors pas loin des terrifiants films-démonstrations de Peter Watkins (La Bombe) où il n'est soudainement plus du tout question de rigoler.
Faisant feu de tout bois, le jeu de massacre vise autant le monde politico-médiatique que la population prête à gober le discours des fous qui dirigent la maison. C'est un sillon que Dante va prolonger quelques années plus tard avec le même bonheur dans Homecoming, une autre production télévisée, média qui décidément se montre bien plus libéral et moins frileux que le grand écran. Très ambitieux par son propos, le téléfilm affiche également un casting digne des superproductions all-star cast des 70's : James Earl Jones, James Coburn, Beau Bridges, Ron Perlman, les fidèles Dick Miller et Kevin McCarthy et Robert Picardo, mais aussi Kevin Dunn, Denis Leary et Phil Hartman que le réalisateur va à nouveau diriger dans son film suivant, cette fois enfin de retour au cinéma.
À nouveau un téléfilm, produit pour HBO par Barry Levinson qui traitait la même année un sujet similaire sur la manipulation médiatique au cœur du pouvoir politique avec Des hommes d'influence. Subversive et décoiffante, cette Seconde guerre civile se présente malgré son esthétique télévisuelle comme la digne héritière de Doctor Strangelove, par sa capacité à harmoniser comédie loufoque et sujet sérieux. Le scénario part d'un postulat absurde et déroule à partir de là toutes les conséquences, vues essentiellement à travers le miroir révélateur des médias. Car ici, tout est une question d'apparences, d'interprétations des mots comme des images, et le cinéaste se retrouve une nouvelle fois à interroger leur pouvoir dévastateur. Et lorsque la satire finit par faire exploser sa charge de réalité tragique, on se retrouve alors pas loin des terrifiants films-démonstrations de Peter Watkins (La Bombe) où il n'est soudainement plus du tout question de rigoler.
Faisant feu de tout bois, le jeu de massacre vise autant le monde politico-médiatique que la population prête à gober le discours des fous qui dirigent la maison. C'est un sillon que Dante va prolonger quelques années plus tard avec le même bonheur dans Homecoming, une autre production télévisée, média qui décidément se montre bien plus libéral et moins frileux que le grand écran. Très ambitieux par son propos, le téléfilm affiche également un casting digne des superproductions all-star cast des 70's : James Earl Jones, James Coburn, Beau Bridges, Ron Perlman, les fidèles Dick Miller et Kevin McCarthy et Robert Picardo, mais aussi Kevin Dunn, Denis Leary et Phil Hartman que le réalisateur va à nouveau diriger dans son film suivant, cette fois enfin de retour au cinéma.
Small soldiers, 1998
Avec : Gregory Hines, Kirsten Dunst, Kevin Dunn, David Cross, Denis Leary, Phil Hartman...
Chronique précédemment publiée sur DVDClassik...
Avec : Gregory Hines, Kirsten Dunst, Kevin Dunn, David Cross, Denis Leary, Phil Hartman...
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Looney tunes back in action (Les Looney tunes passent à l'action), 2003
Un film produit par la Warner sans réelle conviction, projet longtemps rêvé mais dont la gestation fut si longue que plus personne ne l'attendait quand il a enfin atteint les écrans. Témoignage du mauvais goût de l'époque, l'affiche pique les yeux et fait regretter la glorieuse époque de John Alvin. Qui veut la peau de Roger Rabbit ? fut un son temps un succès. Mais tous les films ayant par la suite tenté le mélange animation et prise de vue réelle ont été d'embarrassants échecs : Cool world, Space jam ou Monkeybone (déjà avec Brendan Fraser). Pourtant fan de Dante, j'avais moi-même raté la sortie de ce Looney tunes back in action, et sa découverte fut comme un cadeau inespéré. Car qui mieux que le réalisateur de Gremlins 2, dont une grande partie des films tendent justement à ressembler à des cartoons live, pour revitaliser l'usine à loufoquerie que furent les dessins animés Warner ? Dante démarre le tournage à partir d'un scénario qui tentait de recycler les restes d'autres projets avortés. Le récit se déroule ainsi avec une absence de rigueur qui aurait pu être désastreuse mais qui se révèle finalement coller parfaitement à l'esprit justement anarchique des Looney tunes. Le film délivre ainsi une
inventivité de tous les instants, prenant la forme d'un voyage autour du monde où les décors superbes et colorés s'enchaînent, multipliant les effets
spéciaux et les dialogues à crever de rire, avec au moins un gag par plan et des
références en pagaille au cinéma en général et au monde de Chuck Jones en particulier.
Au-delà de cette volonté de spectacle effarant qui risque la saturation, Dante se
livre à une satire d'une férocité ravageuse, visant à la fois l'industrie du
spectacle et celle de la grande distribution. Il donne à son film un rythme
trépidant de course poursuite digne des cartoons de l'âge d'or. Les quelques rares moments de répits sont toujours troublés par l'inventivité visuelle et les déconnades des toons présents à chaque plan. Pas la peine de chercher ici le regard tendre que Dante sait porter sur ses personnages. Bugs est une ordure, Daffy un crétin. Ils forment un excellent duo qui explose littéralement lors de leur association finale dans l'espace. L'animation a été supervisée par Eric Godlberg, artiste Disney qui étudia auprès du grand Richard Williams, avant de se faire remarquer pour son travail sur le génie d'Aladdin, puis de réaliser Pocahontas, ainsi que le mémorable segment Rhapsody in blue de Fantasia 2000. La séquence des tableaux du Louvre est à elle seule un chef-d'œuvre d'animation, presque expérimental. Inévitablement, face à ça les humains sont relégués à l'arrière-plan. Mais si les personnages de Jenna Elfman et Brendan Fraser apparaissent particulièrement fades, Steve Martin en roue libre est tordant, tandis que le traitement réservé à Timothy Dalton témoigne de la bouffonnerie assez ahurissante qui a régné sur l'écriture du film.
Pour l'une de ses toutes dernières partitions, Goldsmith emballe le tout grâce à sa musique d'une richesse folle et pleine d'espièglerie. Décédé quelques mois après la sortie du film, le compositeur achève sa carrière sur un coup d'éclat qui n'a rien d'une oeuvre testamentaire mais démontre au contraire une vitalité intacte, et c'est même assez touchant de se dire qu'il aura fini sous l'égide de Dante dont il a accompagné la majeure partie de sa filmogaphie. Colossal échec commercial, tristement sacrifié par le studio, Looney tunes back in action reste à ce jour le dernier film de Joe Dante a avoir eu chez nous les honneurs d'une sortie en salle.
Pour l'une de ses toutes dernières partitions, Goldsmith emballe le tout grâce à sa musique d'une richesse folle et pleine d'espièglerie. Décédé quelques mois après la sortie du film, le compositeur achève sa carrière sur un coup d'éclat qui n'a rien d'une oeuvre testamentaire mais démontre au contraire une vitalité intacte, et c'est même assez touchant de se dire qu'il aura fini sous l'égide de Dante dont il a accompagné la majeure partie de sa filmogaphie. Colossal échec commercial, tristement sacrifié par le studio, Looney tunes back in action reste à ce jour le dernier film de Joe Dante a avoir eu chez nous les honneurs d'une sortie en salle.
DOSSIER JOE DANTE :
IV. Le Creux de la vague 1989-1993
VI. Du grand au petit écran 2005-2006
VII. Le Trou noir 2009-2014 (prochainement...)
VI. Du grand au petit écran 2005-2006
VII. Le Trou noir 2009-2014 (prochainement...)
11 avril 2017
Saga La Planète des singes VIII. 2001
Planet of the apes (La Planète des singes), Tim Burton, 2001
Avec : Mark Wahlberg, Helena Bonham-Carter, Tim Roth, Michael Clarke-Duncan, Paul Giamatti, Kris Kristofferson, Estella Warren...
Le phénomène est devenu banal : régulièrement, les studios hollywoodiens n'hésitent pas à remettre au goût du jour des films qui furent en leur temps des succès. L'entreprise peut sembler blasphématoire lorsqu'il s'agit de toucher à des œuvres considérées depuis comme des classiques, mais aux États-unis le cinéma est une industrie et dans les affaires rien n'est sacré. Au début des années 1990, la 20th Century Fox envisage donc de produire un remake de Planet of the apes, l'un de ses titres phares qui n'a pourtant que peu subi les outrages du temps.
Les décors et costumes plutôt épurés de la réalisation de Franklin J. Schaffner en font en effet un film qui n'apparaît pas particulièrement démodé, contrairement à tant de productions SF de cette période, au charme considéré aujourd'hui avec condescendance comme kitsch. Et surtout son propos philosophique, bien qu’en phase avec la conscience américaine de la fin des sixties, demeure universel...
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3 avril 2017
Alias, 2001-2006
Une série créée par J. J. Abrams,
4 saisons de 22 épisodes et 1 saison de 17 épisodes
Avec : Jennifer Garner, Ron Rifkin, Victor Garber, Michael Vartan, Bradley Cooper, Carl Lumbly, Kevin Weisman, Greg Grunberg, Lena Olin, David Anders...
J'aimais
bien les séries gamin, mais je ne pense pas que je pourrais encore m'enthousiasmer
aujourd'hui devant celles que je regardais alors, comme Le Chevalier lumière, L'Homme qui tombe à
pic (« ...l'homme qui vient de loin ») ou Super Jamie. Côté sitcom, peut-être que Ricky la belle vie vaut plus que ce que je crois en penser, et
qu'il faudrait redécouvrir Arnold &
Willy en VO. Et si, par son concept et son casting, Columbo tient toujours la route, Supercopter est quant à lui désormais irregardable, avec ses scénarios-formules à la Goldorak, dont même môme je n'était pas dupe.
Passée la grande époque de La 5 (K 2000) et les débuts d'M6 (La Petite maison dans la prairie), j'ai cessé de regarder des séries, la télévision me servant uniquement à enrichir ma vidéothèque de films (merci Arte). J'ai donc assisté de loin à l'arrivée du nouvel âge d'or des séries au cours des années 90, qui lui permit bientôt d'accéder au rang d'objet critique (merci Twin peaks). Un mouvement qui sera accompagné en grande partie par M6 (Aux frontières du réel, qu'on n'appelait pas encore X-files, la trilogie du samedi) ou Canal Jimmy (Dream on, Friends), avant que Canal+ ne transforme la diffusion de 24 en événement. Cette forme de renouveau du genre, où la qualité de fabrication atteint de nouvelles exigences et où les auteurs se voient accorder une plus grande liberté, titillait ma curiosité mais sans que je franchisse le pas, peu tenté de m'imposer un rythme de visionnage feuilletonnant. Et c'est donc avec Alias, pris en cours de rediff télé à la fin des années 2000 sur feu Virgin17, que je me suis vraiment "remis" à regarder de la série et à rattraper le retard, me laissant ensuite guider par la réputation de certains titres (Rome, The West wing, The Sopranos, Dexter...), et souvent bien conseillé.
Passée la grande époque de La 5 (K 2000) et les débuts d'M6 (La Petite maison dans la prairie), j'ai cessé de regarder des séries, la télévision me servant uniquement à enrichir ma vidéothèque de films (merci Arte). J'ai donc assisté de loin à l'arrivée du nouvel âge d'or des séries au cours des années 90, qui lui permit bientôt d'accéder au rang d'objet critique (merci Twin peaks). Un mouvement qui sera accompagné en grande partie par M6 (Aux frontières du réel, qu'on n'appelait pas encore X-files, la trilogie du samedi) ou Canal Jimmy (Dream on, Friends), avant que Canal+ ne transforme la diffusion de 24 en événement. Cette forme de renouveau du genre, où la qualité de fabrication atteint de nouvelles exigences et où les auteurs se voient accorder une plus grande liberté, titillait ma curiosité mais sans que je franchisse le pas, peu tenté de m'imposer un rythme de visionnage feuilletonnant. Et c'est donc avec Alias, pris en cours de rediff télé à la fin des années 2000 sur feu Virgin17, que je me suis vraiment "remis" à regarder de la série et à rattraper le retard, me laissant ensuite guider par la réputation de certains titres (Rome, The West wing, The Sopranos, Dexter...), et souvent bien conseillé.
Je ne sais pas trop quel est le regard critique d'aujourd'hui sur le show de J.J. Abrams, qui fut un grand succès populaire à l'époque mais ne semble pas avoir l'aura durable auprès des amateurs qu'ont encore Six feet under ou The Wire. Pour quelqu'un qui en était resté comme moi à L'Amour du risque, j'avoue que j'ai été assez estomaqué par les audaces de la mise en scène et la virtuosité scénaristique sans complexes à l'œuvre ici. Dès l'épatant pilote réalisé par Abrams lui-même qui pose les bases de sa formule, on est impressionné par la générosité avec laquelle chaque épisode est fourni en action, informations et rebondissements, le tout sur un rythme franchement affolant dont la seule raison d'être semble la crainte de voir le téléspectateur zapper. Et ce, jusqu'à l'assommant score techno sous ecstasy, signé Michael Giacchino auquel on n'aurait pas prédit une telle suite à sa carrière, puisque il s'est depuis révélé comme un des compositeurs les plus doués ayant émergé à Hollywood ces dernières années (The Incredibles, Ratatouille, Cloverfield, Super-8...). Dans cette même optique fédératrice sans prise de risques, la série est aussi généreusement truffée de chansons pop (Chemical brothers, Beck, Coldplay, Limp Bizkit, R.E.M., Deftones).
La structure narrative d'Alias, toute en flashbacks, ne choisit pas la facilité, et les éternels cliffhangers de conclusion sont un délice. Il est évident que tout ne tient pas la route et que le show se retrouve malgré lui entraîné dans une spirale infernale de rebondissements improbables qui font inévitablement émerger des contradictions : morts qui ressuscitent, mises en scènes, plans machiavéliques, amnésie, parents cachés, jumeaux cachés, clones... rien ne semble manquer au catalogue. Mais le spectateur est tellement abreuvé d'informations qu'il est découragé de toute tentative de protestation et invité à accepter les explications données par l'épisode en cours pour continuer à avancer. Il faut donc pour apprécier une démarche aussi kamikaze considérer que la série cherche à amuser avant tout, et n'a aucune volonté de réalisme. Approche confirmée lorsque le scénario s'autorise de plus en plus à verser dans le fantastique avec ces absurdes prophéties de Rambaldi. On se rapproche là clairement d'un esprit pulp, et d'un second degré que n'aura pas réussi à atteindre de son côté 24, se prenant bien trop au sérieux.
Il est vraiment intéressant de retrouver ici la patte d'Abrams, telle qu'il continuera ensuite à l'imprimer à ses réalisations pour le cinéma (de Mission:impossible III à Star Trek into darkness). J'ai adoré l'audace du spectacle proposé par le retors auteur, qui assume son goût pour les twists tout en proposant des situations personnelles fortes très bien portées par ses interprètes. Au premier plan, dans le rôle de Sydney Bristow, Jennifer Garner trouve l'occasion de jouer sur un registre d'émotions assez large. C'est un rôle à la fois physique (tenues sexy et acrobaties), mais qui joue aussi la carte de la sensibilité, les moments intimistes alternant avec les scènes d'infiltration, dispositif qui est au cœur de la série. La série laisse en effet autant de champ aux missions d'espionnage qu'à la vie privée des personnages, mélange idéal de soap, de teen movie et de film d'action superhéroïque. Garner se présente ainsi comme un support d'identification idéal pour les jeunes spectateurs qui sont la cible du programme (pourtant pas avare en scènes de torture).
Abrams n'invente rien, il ne fait que reprendre et moderniser des recettes existantes (Mission : impossible, justement, pour l'art du déguisement, James Bond pour les gadgets et l'exotisme, et le cinema hongkongais pour le kung fu), avec un rythme et un montage plus épileptique, et ce goût du rebondissement qui va être la plaie de pas mal de séries par la suite, persuadées d'être inintéressantes si elles n'ont pas 15 rebondissements à proposer par épisode.
La structure narrative d'Alias, toute en flashbacks, ne choisit pas la facilité, et les éternels cliffhangers de conclusion sont un délice. Il est évident que tout ne tient pas la route et que le show se retrouve malgré lui entraîné dans une spirale infernale de rebondissements improbables qui font inévitablement émerger des contradictions : morts qui ressuscitent, mises en scènes, plans machiavéliques, amnésie, parents cachés, jumeaux cachés, clones... rien ne semble manquer au catalogue. Mais le spectateur est tellement abreuvé d'informations qu'il est découragé de toute tentative de protestation et invité à accepter les explications données par l'épisode en cours pour continuer à avancer. Il faut donc pour apprécier une démarche aussi kamikaze considérer que la série cherche à amuser avant tout, et n'a aucune volonté de réalisme. Approche confirmée lorsque le scénario s'autorise de plus en plus à verser dans le fantastique avec ces absurdes prophéties de Rambaldi. On se rapproche là clairement d'un esprit pulp, et d'un second degré que n'aura pas réussi à atteindre de son côté 24, se prenant bien trop au sérieux.
Abrams n'invente rien, il ne fait que reprendre et moderniser des recettes existantes (Mission : impossible, justement, pour l'art du déguisement, James Bond pour les gadgets et l'exotisme, et le cinema hongkongais pour le kung fu), avec un rythme et un montage plus épileptique, et ce goût du rebondissement qui va être la plaie de pas mal de séries par la suite, persuadées d'être inintéressantes si elles n'ont pas 15 rebondissements à proposer par épisode.
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