Kaijûtô no kessen : Gojira no musuko
(Son of Godzilla/La Planète des monstres), Jun Fukuda, 1967
Ce film marque un tournant dans la franchise, abandonnant le
ton pessimiste et dramatique des années précédentes pour un spectacle plus ouvertement familial. Du point de vue commercial, ce choix sera assurément payant puisque chaque nouveau volet battra des records au box-office. Sur le plan artistique, c'est autre chose. Son of Godzilla bénéficie en effet d'un
scénario particulièrement insipide. Le film met en scène une équipe de scientifiques
de pacotille isolés sur une île peuplée de monstres géants : mantes religieuses
volantes, araignée et surtout Godzilla
et son immonde rejeton. Ce foisonnant bestiaire va malheureusement susciter peu
d'enthousiasme, la faute sans doute à la réalisation de Jun Fukuda, désespérante de mollesse.
Ce décor d'île déserte se révèle n'être qu'un cache misère, le budget maquettes étant ainsi réduit au minimum. Il semble qu'il en fut de même pour le budget costumes, car on a vraiment l'impression qu'ils ont tous été fabriqués à partir de matériaux moisis. Et que dire du budget effets sonores ? Les cris du bébé Godzilla, véritable étron sur pattes baptisé Minya, sont encore plus horripilants que ceux de son père. C'est bien simple, on a envie de lui coller des baffes à chacune de ses apparitions. Le Roi lézard n'est plus la bête qui fait peur, le spectateur peut désormais éprouver de la sympathie pour lui.
Clairement destiné aux enfants, le film est donc assez écœurant par son ton bêtifiant : bébé Godzilla se gamelle, chiale, apprend à cracher son souffle atomique comme papa, etc. Les combats entre monstres sont d'une paresse innommable. À ce niveau-là, ce n'est même plus une question de mauvais goût, parce qu'alors, il y aurait encore du goût, même mauvais. On en retiendra au final une bien belle image de conclusion, où père et fils s'étreignent sous la neige, attendant d'être congelés, signifiant au spectateur la fin de son calvaire.
Ce décor d'île déserte se révèle n'être qu'un cache misère, le budget maquettes étant ainsi réduit au minimum. Il semble qu'il en fut de même pour le budget costumes, car on a vraiment l'impression qu'ils ont tous été fabriqués à partir de matériaux moisis. Et que dire du budget effets sonores ? Les cris du bébé Godzilla, véritable étron sur pattes baptisé Minya, sont encore plus horripilants que ceux de son père. C'est bien simple, on a envie de lui coller des baffes à chacune de ses apparitions. Le Roi lézard n'est plus la bête qui fait peur, le spectateur peut désormais éprouver de la sympathie pour lui.
Clairement destiné aux enfants, le film est donc assez écœurant par son ton bêtifiant : bébé Godzilla se gamelle, chiale, apprend à cracher son souffle atomique comme papa, etc. Les combats entre monstres sont d'une paresse innommable. À ce niveau-là, ce n'est même plus une question de mauvais goût, parce qu'alors, il y aurait encore du goût, même mauvais. On en retiendra au final une bien belle image de conclusion, où père et fils s'étreignent sous la neige, attendant d'être congelés, signifiant au spectateur la fin de son calvaire.
Kingu Kongu no gyakushû (La Revanche
de King Kong/King Kong s'est échappé), Inoshiro Honda, 1967
Financé par une puissance internationale inconnue — mais assurément asiatique — le Docteur Wu et sa
cape de Comte des Carpates conçoivent depuis leur base du Pôle Nord un plan
machiavélique pour dominer le monde. Le savant fou a trouvé le moyen d'extraire
l'élément X, un minerai
radioactif surpuissant, en fabriquant un robot géant de simiesque apparence :
MekaniKong. Malheureusement, cette terrifiante machine ne supporte pas le rayonnement magnétique. Wu et ses
sbires débarquent alors sur l'île Mondo pour refourguer le boulot à Kong mais
une équipe de scientifiques de l'ONU va contrer ses plans.
La Toho fête cette année 1967 ses 35 ans, alors la RKO lui prête son King Kong pour cette adaptation sur grand écran d'une populaire série animée. Après le bâtard King Kong vs. Godzilla, Honda est certainement très heureux de pouvoir rendre à nouveau hommage au film fondateur de Cooper et Schoedsack, débarrassé cette fois du lézard. Il en profite pour remaker l'affrontement entre un T-Rex et Kong pour les beaux yeux d'une potiche blonde (du genre qui trébuche en fuyant). Affrontement qui tourne cependant vite au burlesque, le dinosaure n'hésitant pas à balancer ses deux pattes arrières dans la face du roi singe. C'est rigolo et en même temps ça fait de la peine pour la simple raison que le look de Kong est une catastrophe : tête de papier mal mâché, yeux vitreux, bouche inexpressive, air idiot. La huitième merveille du monde a pris un sacré coup de vieux. La complicité qui va naître entre l'animal et la potiche réussit néanmoins à faire naître un très léger soupçon d'émotion lorsque le gorille est filmé de dos, bien aidé par le joli thème mélancolique d'Ifukube. Mais dès qu'un contrechamp nous replonge dans son regard, on se marre en ayant un peu honte.
Au final, le réalisateur laisse quand même trop peu de place à ses monstres, et les scènes d'inspiration jamesbondienne avec les humains (il s'agit vraiment de bouffer à tous les rateliers alors à la mode) ont trop peu d'originalité et de folie pour vraiment passionner. Et l'on sourit à peine de l'avalanche de clichés : les sbires incapables, les gadgets, les ordinateurs à loupiottes qui se dérèglent, la partie d'échec pour bien faire comprendre qu'on a affaire à un génie-du-mal-au-rire-diabolique. Le duel très attendu entre Kong et son rival robotique s'avère particulièrement mou et peu cinégénique.
Le superbe décor glacé du Pôle Nord était prometteur mais c'est au sommet de la Tour de Tokyo qu'aura lieu ce climax, les deux géants se contentant paresseusement de se coller des bourre-pifs jusqu'à ce que le méchant bascule dans le vide, préservant un peu trop les maquettes d'immeubles. Bref, un honnête représentant d'un genre qui continue très sérieusement à dégénérer mais pas plus attachant que ça.
La Toho fête cette année 1967 ses 35 ans, alors la RKO lui prête son King Kong pour cette adaptation sur grand écran d'une populaire série animée. Après le bâtard King Kong vs. Godzilla, Honda est certainement très heureux de pouvoir rendre à nouveau hommage au film fondateur de Cooper et Schoedsack, débarrassé cette fois du lézard. Il en profite pour remaker l'affrontement entre un T-Rex et Kong pour les beaux yeux d'une potiche blonde (du genre qui trébuche en fuyant). Affrontement qui tourne cependant vite au burlesque, le dinosaure n'hésitant pas à balancer ses deux pattes arrières dans la face du roi singe. C'est rigolo et en même temps ça fait de la peine pour la simple raison que le look de Kong est une catastrophe : tête de papier mal mâché, yeux vitreux, bouche inexpressive, air idiot. La huitième merveille du monde a pris un sacré coup de vieux. La complicité qui va naître entre l'animal et la potiche réussit néanmoins à faire naître un très léger soupçon d'émotion lorsque le gorille est filmé de dos, bien aidé par le joli thème mélancolique d'Ifukube. Mais dès qu'un contrechamp nous replonge dans son regard, on se marre en ayant un peu honte.
Au final, le réalisateur laisse quand même trop peu de place à ses monstres, et les scènes d'inspiration jamesbondienne avec les humains (il s'agit vraiment de bouffer à tous les rateliers alors à la mode) ont trop peu d'originalité et de folie pour vraiment passionner. Et l'on sourit à peine de l'avalanche de clichés : les sbires incapables, les gadgets, les ordinateurs à loupiottes qui se dérèglent, la partie d'échec pour bien faire comprendre qu'on a affaire à un génie-du-mal-au-rire-diabolique. Le duel très attendu entre Kong et son rival robotique s'avère particulièrement mou et peu cinégénique.
Le superbe décor glacé du Pôle Nord était prometteur mais c'est au sommet de la Tour de Tokyo qu'aura lieu ce climax, les deux géants se contentant paresseusement de se coller des bourre-pifs jusqu'à ce que le méchant bascule dans le vide, préservant un peu trop les maquettes d'immeubles. Bref, un honnête représentant d'un genre qui continue très sérieusement à dégénérer mais pas plus attachant que ça.
Kaijû sôshingeki (Destroy all
monsters/Les Envahisseurs attaquent), Inoshiro Honda, 1968
The
mega kaiju party ! Quinze ans après avoir créé le
genre, la Toho proposait en effet de rassembler tout son bestiaire pour un
grand baroud d'honneur. L'action se situe dans un futur proche, où les monstres ont été parqués sur
l'île de Monsterland observée par des scientifiques sous mandat de l'ONU. On y retrouve entre autres, dans
des costumes hélas pas reprisés pour l'occasion, Radon mon chouchou, Mothra
revenue à l'état de mite géante, Manda la corde à linge, le pas fûté Anguilas le porc-épic, évidemment Godzilla
le king lizard en personne et malheureusement aussi Minya, son repoussant fiston. Plus la peine de créer du mystère, les créatures nous sont présentées en pleine lumière, sans plus de
manière. La petite bande cohabite tranquille jusqu'au jour où une explosion
détruit les barrières de sécurité qui les maintenaient dans l'île (Michael Crichton a-t-il vu ce film avant d'écrire son Jurassic park ?). Et
c'est le lancement d'une grande tournée
mondiale : Anguilas à Paris ! Godzilla à New York ! Rodan à Moscou ! Mothra à
Pékin !... Seule Tokyo est un temps épargnée, les Japonais découvrant alors que
les monstres sont téléguidés par des
extraterrestres qui souhaitent envahir la Terre.
Le film baigne dans une esthétique clairement pop, avec ces costumes et décors aux grands aplats de couleurs vives. Mention spéciale aux combinaisons des pilotes de la fusée lunaire et à leur casque modèle "tête de gland". L'intrigue avec les humains est très rigolote à suivre et parfois non dénuée de poésie. Ainsi les Killacs, des limaces baveuses extraterrestres qui se présentent aux humains sous la forme de jeunes filles au sourire étrange vêtues de capes à paillettes argentées, énonçant avec un calme glaçant la prochaine destruction de la civilisation terrienne. La photographie est souvent belle. Les thèmes musicaux d'Akira Ifukube s'expriment avec ampleur. Honda retrouve son poste de réalisateur et ça fait vraiment toute la différence avec l'incompétence d'un Jun Fukuda : plans et cadrages dynamiques, avec des mouvements de caméra souvent saisissants qui parviennent enfin à donner toute la mesure de la puissance des monstres.
Ce film sera l'un des derniers sur lequel œuvrera Eiji Tsuburaya, responsable des effets spéciaux de la série et pratiquement inventeur du genre. Que ce soit en ville ou dans la campagne, les scènes de destruction et d'affrontements sont toutes jubilatoires. L'intégralité du film ayant été tourné en studio, tous les plans larges d'extérieurs s'avèrent être des maquettes. Le climax nous offre une mêlée réjouissante au pied du Mont Fuji, entre tous les monstres qui se rangeront finalement du côté des humains et mettront une sévère déculottée à Ghidrah l'hydre volante à trois têtes, émissaire des aliens. La bande son est alors sursaturée de samples de cris. À la fin, les kaiju sont quasiment devenus nos amis, guidés par leur seul instinct de protecteurs de la Terre. Ils retrouvent leur île et adressent de grands signes d'adieu aux spectateurs. Un excellent spectacle, plutôt bon enfant mais pas puéril.
Le film baigne dans une esthétique clairement pop, avec ces costumes et décors aux grands aplats de couleurs vives. Mention spéciale aux combinaisons des pilotes de la fusée lunaire et à leur casque modèle "tête de gland". L'intrigue avec les humains est très rigolote à suivre et parfois non dénuée de poésie. Ainsi les Killacs, des limaces baveuses extraterrestres qui se présentent aux humains sous la forme de jeunes filles au sourire étrange vêtues de capes à paillettes argentées, énonçant avec un calme glaçant la prochaine destruction de la civilisation terrienne. La photographie est souvent belle. Les thèmes musicaux d'Akira Ifukube s'expriment avec ampleur. Honda retrouve son poste de réalisateur et ça fait vraiment toute la différence avec l'incompétence d'un Jun Fukuda : plans et cadrages dynamiques, avec des mouvements de caméra souvent saisissants qui parviennent enfin à donner toute la mesure de la puissance des monstres.
Ce film sera l'un des derniers sur lequel œuvrera Eiji Tsuburaya, responsable des effets spéciaux de la série et pratiquement inventeur du genre. Que ce soit en ville ou dans la campagne, les scènes de destruction et d'affrontements sont toutes jubilatoires. L'intégralité du film ayant été tourné en studio, tous les plans larges d'extérieurs s'avèrent être des maquettes. Le climax nous offre une mêlée réjouissante au pied du Mont Fuji, entre tous les monstres qui se rangeront finalement du côté des humains et mettront une sévère déculottée à Ghidrah l'hydre volante à trois têtes, émissaire des aliens. La bande son est alors sursaturée de samples de cris. À la fin, les kaiju sont quasiment devenus nos amis, guidés par leur seul instinct de protecteurs de la Terre. Ils retrouvent leur île et adressent de grands signes d'adieu aux spectateurs. Un excellent spectacle, plutôt bon enfant mais pas puéril.
Chikyû kogeki meirei : Gojira tai
Gaigan (Godzilla vs. Gigan/Objectif Terre, mission apocalypse), Jun Fukuda, 1972
Là c'est du lourd, du vrai et bon
nanar. Le scénario, crétinoïde au possible, enfile sans plus de complexe les invraisemblances comme des
perles, la direction d'acteur est laissée en jachère, et le décidément infâme Fukuda fait
un usage éhonté de stock-shots issus des précédents films de la franchise, avec faux raccords de rigueur qui ne cherchent
même plus à duper qui que ce soit. Le spectateur s'inquiète d'une telle sécheresse d'inspiration dans la mise en
scène des combats. Godzilla et son pote Anguilas vont une nouvelle fois
protéger la Terre — résumée à un terrain vague de la banlieue de Tokyo où a
été construit un parc d'attraction — de
l'invasion extra-terrestre (des cafards ayant pris l'apparence d'humain) qui
contrôlent Ghidrah et Gigan. Ce dernier est un nouveau venu au design improbable, sorte de chimère à base de scie circulaire dans l'abdomen.
Ici, on atteint un palier supplémentaire dans la misère des maquettes et la moisissure des costumes et on devine que la Toho cherchait à maximiser ses profits en limitant au maximum les dépenses, puisque même le scénario sent le recyclage. Jamais Godzilla n'est apparu aussi facilement identifiable à Casimir, et il faut le voir dialoguer avec Anguilas à coup d'incrustation de phylactères ! On est dans l'infantilisme le plus irresponsable, le tout enrobé par une direction artistique très 70's dans le mauvais sens du terme, c'est-à-dire ignoblement kitsch. Les séquences avec les humains valent leur pesant de nanardise, ce qui fait qu'on se marre bien pendant tout le film, sans jamais s'ennuyer tant les péripéties sont généreusement consternantes, sans oublier l'inévitable discours moralisateur sur les risques du progrès avec ces machines qui peuvent aussi être sources de destruction pour l'homme. Amen.
Ici, on atteint un palier supplémentaire dans la misère des maquettes et la moisissure des costumes et on devine que la Toho cherchait à maximiser ses profits en limitant au maximum les dépenses, puisque même le scénario sent le recyclage. Jamais Godzilla n'est apparu aussi facilement identifiable à Casimir, et il faut le voir dialoguer avec Anguilas à coup d'incrustation de phylactères ! On est dans l'infantilisme le plus irresponsable, le tout enrobé par une direction artistique très 70's dans le mauvais sens du terme, c'est-à-dire ignoblement kitsch. Les séquences avec les humains valent leur pesant de nanardise, ce qui fait qu'on se marre bien pendant tout le film, sans jamais s'ennuyer tant les péripéties sont généreusement consternantes, sans oublier l'inévitable discours moralisateur sur les risques du progrès avec ces machines qui peuvent aussi être sources de destruction pour l'homme. Amen.
Mekagojira no gyakushu
(MechaGodzilla contre-attaque/Les Monstres du continent perdu), Inoshiro Honda, 1975
Dernière réalisation de Honda,
quinzième film de la série. C'est la suite directe du Godzilla contre Mekanik monster (1974) qui l'a précédé, et le scénario ne fait
aucun effort pour justifier une reprise
aussi peu imaginative des mêmes éléments : une race d'extraterrestre aux
embarrassants costumes et au rire gras envisage de raser Tokyo car l'humanité
l'a bien mérité. Ils reconstruisent pour
ce faire les morceaux de MechaGodzilla, double robotique de Godzilla que ce
dernier avait pourtant déjà vaincu dans le précédent épisode (c'est là que le
spectateur commence sérieusement à se
demander si on le prendrait pas pour un jambon, à force) et s'adjoignent en
plus les services de Titanosaurus, un genre de serpent de mer plutôt réussi.
Cette fois, les maquettes de ville et les explosions sont plus présentes et assez spectaculaires, les combats sont nombreux, dynamiques et enfin lisibles, même si on n'échappe pas aux stock-shots du sempiternel défilé de forces armées. C'est toujours rigolo de voir ces monstres en caoutchouc adeptes du catch se filer des claques et des kicks même quand l'adversaire est à terre, et rivaliser avec leurs insupportables cris monotones. Les personnages humains sont relativement plus complexes, avec notamment ce savant fou-mais-en-fait-gentil, désireux de se venger de l'incompréhension de ses compatriotes, et sa malheureuse fille-cyborg plusieurs fois victime de ses expériences. Ce qui n'empêche pas les situations d'être toujours aussi lunaires.
Ici Godzilla est clairement le sauveur de la Terre et l'ami des enfants, débarquant pour tataner les deux monstres alors que personne ne lui a rien demandé, pile au moment où des crétins de mômes vont être écrasés sous le pied de Titanosaurus. On notera d'ailleurs que, contrairement aux films précédents, on voit un peu plus les réactions de la population fuyant à l'arrivée des monstres, sous les appels au calme des haut-parleurs. Mais il ne semble jamais y avoir de victimes alors que des quartiers entiers sont dévastés. Bref, c'est un peu n'importe quoi mais ça reste distrayant.
Cette fois, les maquettes de ville et les explosions sont plus présentes et assez spectaculaires, les combats sont nombreux, dynamiques et enfin lisibles, même si on n'échappe pas aux stock-shots du sempiternel défilé de forces armées. C'est toujours rigolo de voir ces monstres en caoutchouc adeptes du catch se filer des claques et des kicks même quand l'adversaire est à terre, et rivaliser avec leurs insupportables cris monotones. Les personnages humains sont relativement plus complexes, avec notamment ce savant fou-mais-en-fait-gentil, désireux de se venger de l'incompréhension de ses compatriotes, et sa malheureuse fille-cyborg plusieurs fois victime de ses expériences. Ce qui n'empêche pas les situations d'être toujours aussi lunaires.
Ici Godzilla est clairement le sauveur de la Terre et l'ami des enfants, débarquant pour tataner les deux monstres alors que personne ne lui a rien demandé, pile au moment où des crétins de mômes vont être écrasés sous le pied de Titanosaurus. On notera d'ailleurs que, contrairement aux films précédents, on voit un peu plus les réactions de la population fuyant à l'arrivée des monstres, sous les appels au calme des haut-parleurs. Mais il ne semble jamais y avoir de victimes alors que des quartiers entiers sont dévastés. Bref, c'est un peu n'importe quoi mais ça reste distrayant.
DOSSIER GODZILLA :
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